ATELIERS RELAIS DE BONEZE

LA PRESSE S'INQUIETE DE L'AVENIR DES ATELIERS RELAIS DE BONEZE QUI SERAIENT DETRUIT

Coup de tonnerre dans la presse du jeudi 21 septembre 2000, Ouest-France annonce pas moins que la destruction de l'ancienne usine Jaouen, aux portes du bourg. Si on en croit les informations du journal qui site Serge Jaouen ancien garagiste à domicile, reloger à sa demande par la municipalité à Bonèze en 1996, la municipalité s'apprêterait à raser ces locaux.

"Le site a été évalué à 800.000 francs par les domaines. Je propose 300.000 francs pour 800 m2. (...) J'estime que c'est à la municipalité propriétaire de faire les travaux." a déclaré Serge Jaouen à la responsable de la rédaction de Ouest-France à Pont l'Abbé, Noëlle Cousinié.

Comme on pouvait s'y attendre Gérard Cariou, premier adjoint au maire, Henri Pérennou, réagit dès le lendemain dans un communiqué en précisant : "Il est prématuré de parler de raser cette ancienne usine. Seule la municipalité en place en 2001 en mars prendra la décision. La tendance irait plutôt vers là.". A propos de Serge Jaouen, Gérard Cariou précise : "Je l'ai déjà rencontré, je lui ai proposé un aménagement sur la zone de Kerbenoen, il estime que c'est trop cher. Le site de Boneze est insalubre, à terme il a vocation à disparaître".

De son coté le maire, Henri Pérennou, qui a pu être joint par Ouest-France s'est étonné de cette "affaire" et a déclaré : "A ma connaissance, il n'y a pas de projet. Je préfèrerais qu'on utilise le bâtiment comme tel. Si ce n'était pas mon avis, je l'aurais déjà fait raser et n'aurais pas mis en place d'atelier- relais." Une fois encore Henri Pérennou arrange l'histoire puisque la crétaion de cet atelier-relais n'a rien à voir avec lui.

Alain Breut, conseiller municipal élu sur la liste "Agir Ensemble" a confirmé à Ouest-France que selon ses informations aucune décision n'était prise et qu'elle dépendait d'un vote du Conseil Municipal de 1995 ou de 2001. Il nous a précisé: "A notre demande la commune a acheté des terrains pour faire une réserve foncière à Kerbenoen, c'est de ce côté que nous voyons donc le développement des activités artisanales de proximité de la commune." Il a ajouté : "Si j'en crois les déclarations dans la presse, il semblerait sur ce sujet, que Gérard Cariou à une conception proche des notres, en tout cas des miennes. Henri Pérennou ne travaille pas à Bonèze ! Après le départ malheureux de la Sofidial qui se délocalise à  Guengat, il faut que la municipalité élue en 2001 réfléchisse à cette verrue, qui même chargé d'histoire n'a plus sa place à la sortie du bourg de Combrit."

Dans Ouest-France, Serge Jaouen persite et signe, il précise que pour lui une installation à Kerbénoen est un investissement que son entreprise ne pourrait amortir. Pour lui la lenteur de l'examen du dossier de relogement sur un autre site se traduira "par la mort à petit feu de mon entreprise". Serge Jaouen alerte les organismes administratifs et les élus pour une solution rapide.

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