Pour en savoir plus 2000...

Commission des affaires portuaires Octobre 2000 : Les tarifs illégaux.

La commission des affaires portuaires qui s'est réuni une nouvelle fois en l'absence du Maire n'aura pas été de tout repos pour Gérard Cariou chargé du domaine. Notamment à l'ordre du jour les tarifs 2001 à soumettre au Conseil portuaire Bénodet Sainte Marine qui doit se réunir avant la mi novembre.

On connaît la sensibilité d'Alain BREUT et du groupe Agir Ensemble sur la politique des passes-droits mis en place par Henri Pérennou à des fins électorales. Rappelons qu'à la création du port le maire avait décidé la gratuité pour l'ensemble des retraités de la marine et cela sans guère de distinction ni de niveau (marin ou commandant à, ni de durée. Quelques autres, "amis", ont aussi bénéficié des largesses du système. Tout cela est illégal, en France il existe l'égalité du citoyen devant le service public et elle s'applique là aussi. Un tarif ne peut se distinguer selon la race, la religion... ou même l'origine socio- professionnelle. Cela a été rappelé à maintes reprises à Henri Pérennou et à ses adjoints qui inventèrent l'application du tarif dit "mouillage libre" : ce n'était plus la gratuité (369 francs l'an pour les bateaux de moins de 6 mètres ) mais encore bien loin du tarif normal du plus petit bateau (2.450 francs l'an sur bouée).

Au conseil portuaire de printemps, en l'absence d'Henri Pérennou démissionnaire de la structure, c'est Gérard Cariou qui a subi la charge du conseil général mené par le président Roger Le Goff, maire et conseiller général de droite de Fouesnant. Le compte rendu officiel, peu diffusé est clair sur le sujet. En voici quelques extraits :

"M.CARIOU (adjoint au maire de Combrit) annonce que les tarifs 2000 sont inchangés par rapport à ceux de 1999 et que la commune a délibéré dans ce sens. M. LE GOFF note le maintien des tarifs de mouillages "libres", précisant qu'il ne peut y avoir de tarifs préférentiels pour un même service rendu et que l'on ne peut accepter ces tarifs non conformes au principe d'égalité des citoyens. M.HUET ajoute que les tarifs ne peuvent être approuvés en l'état par le Conseil Général et qu'il faut mettre un terme à cette irrégularité. M.CARIOU en est bien conscient et affirme qu'en liaison avec M. BERGERON, ils recherchent une issue. Il pense cependant qu'il y aurait des tarifs à revoir, notamment pour les petites plates. M. LE GOFF estime effectivement que cela serait possible pour les annexes de moins de 5 mètres par exemple. Mme LE LOCH (vice-présidente du conseil général) intervient en faisant remarquer que la nouvelle majorité de la commune a voté ces tarifs en connaissance de cause. M. LE GOFF annonce qu'il est disposé, en liaison avec Mme Le Loch, à en discuter et souhaite avoir communication du nombre de bateau de moins de 5 mètres par exemple. (...) M. LE GOFF est avis de donner un délai de deux mois à la commune (jusqu'au prochain conseil portuaire) pour régler le problème et propose d'approuver les tarifs 2000 à l'exception de ceux des tarifs "mouillages libres". M. PICHON (secrétaire de mairie de Combrit) s'interroge sur la valeur juridique de l'avis du conseil portuaire. M. LE GOFF et  M.HUET  rappellent que d'un avis qui est cependant important et indispensable, sous peine de nullité, pour plusieurs procédures du Code des Ports. La décision du conseil municipal n'est pas conforme au code des ports et donc attaquable au tribunal administratif. M. LE GOFF décide de soumettre au vote les tarifs usagers 2000 : une voix favorable (M. CARIOU), 2 abstentions (MM BIANCHI et HACHAIR), les autres membres sont défavorables."

Depuis, malgré les portes ouvertes par le Président du conseil portuaire, la nouvelle majorité municipale, Gérard CARIOU en tête a joué la politique de l'autruche. Malgré l'avis défavorable émis les tarifs ont été appliqués tel quel en parfaite illégalité ; aucun contact n'a été pris, aucune modification n'a été calculé. C'est sans doute pour cela que la commission  communale des affaires portuaires n'a pas été réunie depuis si longtemps.

Pire les tarifs proposés à la commune pour 2001 et pour le prochain conseil portuaire sont les mêmes que ceux de 2000 ce qui sera considéré comme une provocation par le conseil général qui menaçait déjà de suspendre toute aide au port de Sainte Marine tant que la situation ne serait pas régularisée. Quand on sait que la commune entend rapidement changé le ponton visiteur ce qui corresponds à un investissement de 700.000 francs (70 millions de centimes), elle pouvait espérer 25% de subvention de près de 190.000 francs, elle risque d'être de... zéro franc zéro centime !

On comprend la colère d'Alain BREUT qui malgré sa force se conviction n'a su convaincre Gérard CARIOU, trop plongé dans ses calculs électoraux pour entendre raison. Même Paul BERGERON, visiblement plus sensible à quelques arguments comptables et légaux, n'a rien pu y faire.

 

 

La "Chambre Régionale des Comptes" en visite en mairie de Combrit. 

Rien n'est facile pour nos informateurs, mais il semble que les commissaires de la Chambre Régionale des Comptes soient de plus en plus curieux sur les méthodes de gestion de la municipalité de Combrit et de son maire. Selon nos informations ( de sources "sures" bien sur et vérifiées) la Chambre régionale des comptes n'apprécierait pas certaines méthodes en cours à Combrit. Saisie par une agence locale de voyage pour non paiement par la mairie de déplacements en avion du maire Henri Pérennou, la Chambre régionale approuverait l'adjoint aux finances, Paul Bergeron. Sauf cas d'extrême urgence et grave, le maire ne pourrait décider lui même d'un voyage de ce genre sans mission express de son conseil municipal.

Ainsi, un voyage d'un maire de sa province vers Paris, à une date exceptionnelle, par exemple le 24 décembre, ne pourrait être valide, que suite un vote express du conseil municipal avec une motivation précise. Un fournisseur qui accepterait sans document officiel ce genre de voyage est présumé avoir pris un risque... Nous serions dans ce type de situation à Combrit.

Il ne reste donc à la société concernée qu'à se retourner contre le maire, mais à titre individuel.

Le Conseil d'Etat sanctionne le premier ministre pour non parution de certains décrets prévus par la loi littoral... (1 août 2000)

Le conseil d'Etat par décision du 5 juillet sur requête de l'association "France Environnement" en date des 29 janvier et 18 mai 1999 a annulé pour excès de pouvoir la décision implicite par laquelle le Premier ministre a rejeté sa demande d'édicter les décrets d'application prévus par la loi du 3 janvier 1986, dite "Loi littorale". Le conseil d'Etat donne 6 mois pour la publications des décrets sous astreinte de 1.000 francs par jour de retard.

Ouest-France Quimper : la loi littoral va pouvoir s'appliquer à l'estuaire de l'Odet. "Le Conseil d'Etat vient de donner raison aux écologistes : la loi littoral, qui freine l'urbanisation le long des côtes, pourra bientôt s'appliquer également aux estuaires. En Bretagne les estuaires de l'Odet, du Jaudy, du Trieux et de la Rance sont concernés. Concrètement un décret devrait prochainement mieux protéger ces estuaires, dans une centaine de commune en interdisant toute nouvelle construction dans une bande de 100 mètres le long du rivage en remontant sur plusieurs dizaines de kilomètres à l'intérieur des terres, jusqu'à la limite de salinité des eaux.
Ce qui revient à dire que les rives de l'Odet seraient protégées jusqu'au coeur même du centre ville de Quimper ! Ce qui pourrait remettre en cause une partie des projets de la ville, notamment pour la zone de Creac'h Gwenn.
Reste que la loi littoral depuis son entrée en application en 1986, n'a pas vraiment réussi à freiner les constructions sur les côtes : le rythme des constructions est resté le même depuis 1980."

Le conseil constitutionnel censure la loi sur la parite (30 mai 2000)  

Plus question ni de parité pour les listes de candidats, ni de proportionnelle pour les communes de 2500 à 3500 habitants, le Conseil Constitutionnel vient de censurer sur ce point la loi votée en deuxième lecture par la chambre des députés. Les communes de Combrit, Plomeur et Le Guilvinec en reviennent donc à la situation qui a prévalu en 1995 : élection au scrutin de liste à deux tours avec possibilité pour chaque électeur de panacher et rayer des noms. 
Pour en savoir plus tous les textes de la saisine du conseil par les sénateurs de droite à la décision du conseil constitutionnel en cliquant sur l'adresse ci-dessous : http://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2000/2000429/index.htm

Pour en savoir plus 1999...

NEPOTISME.... ! (1) (Ar Bannour n°12 - mars 1999)

Il n'est malheureusement pas besoin ici de rappeller les nombreux dysfonctionnements dont est atteinte notre commune. Beaucoup considèrent du coup comme des détails des décisions qui sont particulièrement choquantes pour la démocratie et une conception saine de la politique. Le choix des agents recenseurs par le maire, Henri Pérennou, montre à quel point on peut dépasser les limites du bons sens et de la morale politique.

En aucun cas ce commentaire ne vise les individus concernés qui en soit sont respectables. Ce qui est en cause c'est le système, la façon de fonctionner.

A voir la liste des agents recenseurs, on peut en conclure que pour être choisi par le maire, il faut être fils, frère ou époux d'un conseiller municipal. C'est le cas 4 fois sur 6 ! Le népotisme est condamnable à Bruxelles. Il l'est tout autant dans nos communes.

La loi n'interdit pas ce genre de pratique, le bons sens et l'honnêteté si. Comment ne pas penser que certains ne se présentent aux élections que pour en tirer profit ?

Alain BREUT

(1) selon le dictionnaire : "abus qu'une personne en place fait de son crédit en faveur de sa famille"

HERVE MASSON DEMISSIONNE (Ar Bannour n°12 - mars 1999)

Surprise en fin d'année, au lendemain du dernier conseil, le premier adjoint chargé des finances a remis sa démission au Maire et au Préfet. Si on en croit la presse la raison invoquée serait des problèmes de santé.

Hervé Masson restant conseiller la majorité d'Henri Pérennou n'est pas mise en cause puisqu'il continue de disposer de 12 voix contre 11 aux oppositions... A condition que les conseillers de la majorité ne soient pas absents sans donner de procuration comme l'a fait Marie Pierre Bellocq en décembre. Mais c'était volontaire, non ?

Aucun conseil ne s'étant réuni depuis, le poste d'adjoint aux finances est resté vacant, et cela en pleine préparation du budget 1999... mais la commission des finances ne se réunit plus depuis bien longtemps de toute manière.

Reste à savoir si les raisons invoquées sont les bonnes. "Ouest-France" s'est interrogé sans être démenti sur des problèmes internes au groupe d'Henri Pérennou comme lors des précédents mandats. On comprendrait dès lors son peu d'empressement à réunir un conseil où il risque la mise ne minorité sur une saute d'humeur d'un conseiller ou d'un adjoint(e).

Loïc Pichon, nouveau secrétaire de mairie(Ar Bannour n°12 - mars 1999)

Depuis le départ de Christine Kérivel de l'autre côté du pont comme attachée de Mairie à Bénodet, on pouvait logiquement s'inquiéter de la vacance de l'emploi de secrétaire général de la mairie de Combrit.

La rumeur laissait entendre qu'on ne se bousculait pas au portillon pour tenir le poste. A tel point qu'il a fallu trouver un agent contractuel, Arnaud Garel qui a tenu le poste quelques mois avant une nouvelle vacance.

Mais cette fois c'est fait, le maire Henri Pérennou a choisi pour tenir le poste Loïc Pichon qui nous arrive du port du Croisic en Loire Atlantique.

Agé de 40 ans, le nouveau secrétaire de mairie, d'origine léonarde, a oeuvré avant à Pont de Buis, ainsi qu'en Normandie..

SIVALODET : REDUCTION DES ACTIONS (Ar Bannour n°12 - mars 1999)

Faute d'obtenir une revalorisation des cotisations des communes (42% des recettes) le "Syndicat de mise en valeur de l'Odet" (SIVALODET) a du décider de réduire ses actions pour l'année 1999.

Le syndicat n'a pas reçu, non plus, le renfort des deux communes de l'embouchure de l'Odet : Combrit et Bénodet. On se rappelle que fin 1997, sur l'insistance des élus Agir Ensemble, le conseil municipal devait en débattre. Il n'en a rien été.

Le SIVALODET pâtit de cette absence mais la commune de Combrit aussi qui voit échapper quelques subventions (état, région, conseil général, agence de l'eau, Europe). Les enfants des autres communes bénéficient des classes de rivière avec l'aide de "Eaux et Rivières de Bretagne".... pas ceux de Combrit.

Enquête publique à Ty Rhu (Ar Bannour n°12 - mars 1999)

La demande d’autorisation d’exploiter, déposée par Gabriel SEVIGNON, agriculteur à Ty Rhu, au dessus du Pouldon, a fait l’objet d’une enquête publique en Mairie du 15 février au 15 mars. La demande concerne un élevage avicole d’une capacité annoncée de 67.200 animaux. Il s’agit d’une mise en conformité avec l’actuelle réglementation sur les installations classées : les deux poulaillers de 1.200 m2, dans lesquels sont produits en alternance des dindes et des poulets de chair, ont été construits en 1985 et en 1988. Il n’est pas envisagé d’extension. La mise aux normes passe surtout par l’instauration d’un plan d’épandage pour les fumiers produits par l’exploitation.

Après clôture de l’enquête, le Conseil Municipal a deux semaines pour rendre un avis. S’il ne se réunit pas avant le 29 mars, son avis sera réputé favorable d’office.

Vers une bibliothèque au rabais ?  (Ar Bannour n°12 mars 1999)

Victimes de leur succès, les bénévoles qui assurent le fonctionnement de la bibliothèque du bourg se trouvent depuis plusieurs années fort à l’étroit dans les 27 petits m2 de leur local actuel. En 1997, le Maire avait proposé et obtenu de son Conseil que la commune achète l’ancienne maison RONARC’H, située face à l’école publique, près du commerce COSSEC, afin de les y reloger. Il en avait coûté 400 000 F. Depuis, l’on n’avait plus entendu parler du projet. L’on avait su entre temps que l’idée, bonne en apparence du fait surtout de l’implantation du bâtiment à proximité immédiate de l’école, aurait en fait mérité davantage de discussion. En raison d’une surface trop faible par rapport aux normes requises, la commune ne pourrait en effet percevoir les subventions allouées à l’aménagement de bibliothèques municipales, subventions dont le montant peut être important, jusqu’à 65% de certaines dépenses .

En début d’année, subitement, Henri PERENNOU a relancé le dossier. Le 3 février, une réunion était organisée entre les responsables de l’association de la bibliothèque et les membres du groupe de travail constitué sur ce thème au sein de la municipalité. Cette réunion n’avait pas d’ordre du jour précis: il s’agissait pour le Maire de recueillir l’avis de l’association sur l’aménagement de la maison RONARC’H.

Les élus "Agir Ensemble" membres du groupe de travail, Yvonne GOANEC, Jean-Claude DUPRE et Christian LE CLEAC’H, n’ont pu qu’inciter l’association à la prudence et à la réflexion. Henri PERENNOU, en bon marchand de biens, s’est attaché à faire valoir tout l’intérêt du bâtiment, en termes de surface, et l’argument ne pouvait que porter auprès d’une association qui souffre de l’exiguïté de ses locaux actuels. Le seul rez-de-chaussée, où seraient installés les rayonnages, représente 60 m2 de surface; l’étage pourrait accueillir un bureau, un local de stockage, un atelier... Les bénévoles se prenaient à rêver. L’on a même évoqué une possible utilisation des combles, dans une étape ultérieure, comme salle de réunion.

Le Maire promet de plus une réalisation rapide de la première tranche, l’aménagement du rez-de-chaussée. "Les travaux seront prévus au budget primitif. Nous ne prendrons pas d’architecte, le technicien de la commune établira les plans et le personnel communal réalisera les aménagements." Lesquels aménagements se limiteraient, selon lui, à la démolition des cloisons intérieures, à un coup de peinture et au remplacement du revêtement de sol. Quid des sanitaires, du chauffage, de l’isolation, de l’éclairage et de l’électricité, de l’accès aux handicapés ? Henri PERENNOU élude toutes les questions trop précises, il faut aller vite. Il glissera même à ses interlocuteurs: "vous verrez, vous aurez votre nouvelle bibliothèque avant l’été"... " A la rentrée", corrige prudemment l’adjoint aux travaux, François MALLEJAC.

Les trois élus du groupe Agir Ensemble assistent médusés à cette véritable entreprise de séduction. " Quelle mouche le pique ? ", se demandent-ils en observant le Maire. " Ne serait-il pas prudent, avant d’engager les travaux, de consulter les organismes compétents, commission de sécurité et bibliothèque départementale? ", finit par suggérer Christian LE CLEAC’H. "Il faudra de toute façon obtenir l’accord de la commission de sécurité pour ouvrir le bâtiment au public, et il existe peut-être des normes spécifiques à respecter en ce qui concerne les bibliothèques ", ajoute Yvonne GOANEC. Les responsables de l’association en conviennent, et Henri PERENNOU doit s’engager devant eux à prendre contact avec les organismes compétents. Mais l’a-t-il fait depuis ? Une nouvelle réunion devait avoir lieu au début mars pour faire le point; le début mars est là, et toujours pas de convocation..

Au delà de ces problèmes de sécurité, le risque est d’aller vers une bibliothèque au rabais, sommairement installée, et pour des années, dans des locaux mal adaptés. Un tel projet mériterait pourtant que l’on prenne le temps d’y réfléchir. Il s’agit bien plus que d’une simple question de budget. Yvonne GOANEC rappelait les options qui avaient été évoquées lors de l’achat du bâtiment, dont celle de l’ouverture aux nouveaux médias, l’informatique notamment. La future bibliothèque, si l’on y consacrait un peu de temps et d’efforts, pourrait devenir un élément central de la vie culturelle de la commune, et servir à l’intégration de tous à notre monde en révolution.

Ce qu’il ressort au fond de cette première réunion de contact entre la municipalité et l’association de la bibliothèque, c’est un malentendu entre le Maire et ses interlocuteurs. Henri PERENNOU se soucie certainement de son bilan de mandat, dans l’optique d’une possible candidature aux prochaines municipales; de là son empressement sur le dossier de la bibliothèque. Mais il se moque de toute évidence de la question du contenu et de l’usage que l’on fera de cet équipement.

Mise aux normes de sécurité du manoir de KEROBISTIN (Ar Bannour n°12 mars 1999)

La commission d’appels d’offres s’est réunie vendredi 19 février pour examiner les offres des entreprises, avant que ne débutent les travaux de mise aux normes de sécurité du manoir de KEROBISTIN. La visite de la commission de sécurité, au début de l’an passé, avait en effet montré que le bâtiment ne permettait pas d’assurer l’hébergement de groupes, parmi lesquels des groupes d’enfants handicapés, dans des conditions satisfaisantes.

Après ouverture des plis, il apparaît que les devis sont conformes aux estimations initiales, avec un coût global d’environ 400.000 F T.T.C (40 millions de centimes) , hors honoraires d’architecte et services annexes. Les travaux les plus importants concernent les menuiseries intérieures et les cloisons, les peintures, l’électricité. Le Maire souhaitait une réalisation rapide, afin que des groupes puissent à nouveau être accueillis dès le début de saison.

On peut remarquer la toute puissance des commissions de sécurité, qui peuvent retirer leur agrément en cours d’exploitation, ce qui montre l’importance d’une consultation avant travaux des organismes compétents dès qu’il s’agit d’intervenir sur un bâtiment destiné à accueillir du public. Le Maire le sait bien: pourquoi procède-t-il avec tant de désinvolture sur le projet de la bibliothèque ?

Il est aussi à déplorer que le BANNOUR ne puisse mieux renseigner ses lecteurs sur la nature exacte des travaux projetés à KEROBISTIN, puisque les élus d’opposition, y compris ceux siégeant en commission des travaux, n’ont jamais reçu la moindre information à ce sujet.

Pour en savoir plus 1998...

BILAN 1998 (Ar Bannour n°12 - mars 1999)

Du côté de l'état civil les statistiques de la démographie communales donnent les résultats suivants : 42 naissances contre 29 l'année passée (-13) ; 12 mariages contre 29 (-17) ; 44 décès contre 51 (-7). Le petit nombre de naissances est inquiétant car s'il se confirmait cela mettrait en cause l'avenir de nos écoles.

Côté urbanisme : 107 permis de construire, 102 déclarations de travaux, 176 certificats d'urbanisme ; 1 lotissement. Visible- ment la pression immobilière se développe sur la commune notamment à Sainte-Marine. Après la saturation de l'Ile Tudy c'est celle de Sainte Marine qui est en route.

MISE EN REVISIONS DU P.O.S. ? (juillet 1998 / Ar Bannour n°10)

Depuis l'élection de juin 1995, les élus d' "Agir Ensemble" demandent la mise en révision du plan d'occupation des sols (P.O.S). Il faut savoir que le POS de Combrit date de 1982, au temps ou Jean Richard était maire. 17 ans après le POS de Combrit est le plus vieux du canton et peut être de Cornouaille. Le maire Henri Pérennou qui se dit si féru en urbanisme, a promis à beaucoup de ses interlocuteurs la mise en révision de ce document si important, mais sans jamais le faire, sans doute par crainte de ne pouvoir tenir les promesses faites aux uns et aux autres.

Mais voilà tout a une fin. C'est le Préfet qui exige par une lettre en date du 3 avril (non communiquée aux conseillers municipaux) la mise en révision de tous les POS non mis en conformité avec la loi littorale.

Léchiagat et l'Ile Tudy ont déjà obtempéré par une délibération de leur dernier conseil municipal. Henri Pérennou a "oublié" d'en parler à son conseil, mais ce serait chose faite au conseil de septembre si on en croit certains de ses adjoints.

Les rumeurs vont bon train sur le sujet. Une révision d'un POS nécessite une large consultation des habitants et des différents acteurs dont les services de l'état. La commission d'urbanisme sera-t-elle réunie ? Le dossier restera-t-il entre les mains de Marie Pierre Bellocq dont on connaît le "caractère" bien éloigné de la concertation nécessaire ?

Du côté des services de l'état on laisse entendre que la révision du POS sera un vrai casse-tête pour le maire de Combrit car il faudrait réduire les surfaces constructibles et certains terrains de Sainte Marine ne seraient plus constructibles !

Pour en savoir plus 1997...

Pour en savoir plus 1996...

RAMASSAGE SOLAIRE(Ar Bannour 3 - octobre 1996)

Le rôle des élus au Conseil est d'être à l'écoute de la population, mais il semblerait que l'écoute n'est pas la même selon les groupes.

Avant l'été, certains parents se sont inquiétés avec raison des conditions dans lesquelles leurs enfants pourraient prendre le car du ramassage scolaire. Du côté du Haut Combrit, 4 enfants habitant près de la sortie de l'Avantage, allaient se voir dans l'obligation de faire le trajet jusqu'à Ty Robin avec les problèmes liés à la fréquentation de la quatre voies. Le groupe Agir Ensemble a demandé à Yvonne GOANEC, élue du quartier de suivre ce problème.

Au conseil municipal de juillet, elle a soulevé cette difficulté nouvelle, la nécessité d'obtenir une modification du circuit de ramassage. Le conseil a approuvé sa proposition, elle a donc écrit au Conseil Général pour obtenir la modification souhaitée par les parents. Cette demande a été prise en compte et les 4 enfants de ce quartier excentré disposent donc depuis la rentrée d'un arrêt du car de ramassage scolaire. C'est bien la preuve que les problèmes peuvent être rapidement solutionnés si on a la volonté de les prendre en charge.

Sur ce sujet nous ne pourrons en dire autant du problème des abris-bus. Il y a plus d'un an Alain BREUT sollicité par des parents du quartier de la route de Quimper posait le problème de la construction d'un abri-bus pour les enfants. L'adjoint aux travaux François MALLEJAC entendit bien sa requête, et s'engagea à faire le nécessaire pour trouver le terrain nécessaire, tout semblait en bonne voie... Mais voilà l'hiver est presque là et rien n'a été fait... Pire si on regarde de plus près le problème on s'aperçoit que sur les deux lignes de bus il manque 5 abris-bus, que route de Quimper les enfants doivent s'installer à l'entrée du jardin d'un particulier pour ne pas être sur la route, qu'au bourg l'abri, le matin est en face de l'arrêt et décalé par rapport à la route (que de risques d'accident), qu'à l'Avantage l'arrêt a été obtenu mais pas l'abri.

Visiblement l'Adjoint aux travaux a des oublis que nous n'espérons pas sélectifs. Rappelons que les Adjoints disposent de temps, de délégations et touchent des indemnités pour assurer leurs tâches ce qui n'est pas le cas des élus de l'opposition. Signalons à sa décharge qu'il a entendu les critiques concernant les abris de Ty-Robin, il a réussi à faire installer deux abris "petits", on regrettera quand même d'avoir manquer ceux qu'offraient le conseil général au printemps dernier.

DES PROJETS AU BOURG(Ar Bannour 3 - octobre 1996)

Il y a du remue-ménage en prévision du côté de la place Croas ar Bléon. Non cela ne concerne pas la refonte de la place elle même, projet soumis par le Maire à la DDE... l'année dernière et qui est resté en l'état depuis malgré l'annonce de la création d'un groupe de travail... Comme il se dit souvent en Mairie : "Chose promise, chose pas due", mais il est vrai que cela peut coûter cher et que la note du carrefour dit de la route de Quimper a déjà ponctionné sérieusement les finances communales.

Non cette fois il s'agit d'un projet plus vaste annoncé comme décidé lors du dernier conseil des écoles du bourg. Le maire ayant juste oublié qu'il faudra pour cela une décision du conseil municipal quand il se réunira... bientôt ?

Il serait proposé à la bibliothèque d'être relogée dans une des maisons de cette place où elle disposerait de locaux vastes et spacieux. L'école primaire dans ce cas récupérerait la maison Goulven pour une quatrième classe définitive et garderait la classe "préfabriquée" installée à la rentrée. Après l'agrandissement de la cantine fait durant l'été, le bourg disposerait de locaux anciens certes, mais suffisants pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions.

Il reste à trouver les financements nécessaires à l'ensemble du projet mais côté subventions il y a de quoi faire... Alors on peut avoir bon espoir.

SERGE JAOUEN OBTIENDRAIT UN LOCAL(Ar Bannour 3 - octobre 1996)

Là aussi retour sur un ancien conseil, celui du conseil municipal du 5 avril où Serge JAOUEN s'était plaint que la commune lui refusait un local dans les bâtiments de Bonéze.

Une solution a été trouvée après accord de la SOFIDIAL sur d'autres locaux. Après travaux Serge JAOUEN devrait donc disposer d'un local à la hauteur de ses activités

RELANCE DE LA ZONE DE KERBENOEN(Ar Bannour 3 - octobre 1996)

On se rappelle des propositions faites par Alain BREUT dans une tribune de notre numéro un sur la relance de la zone de Kerbenoen par la constitution d'une réserve foncière. Ces propositions faites à l'époque en Commission des Finances ont été reprises par Henri Pérennou. Là aussi, si on en croit nos informations, on a avancé et le conseil municipal devrait être saisi du problème. La déchetterie serait déplacée sur ces nouveaux terrains comme l'avaient demandé les élus Agir Ensemble.

Quand Henri Pérennou reprend les idées de son opposition qui s'avèrent constructives, on avance pour le plus grand bien de la commune.

ECOLE DE SAINTE-MARINE(Ar Bannour 3 - octobre 1996)
par Jean-claude DUPRE Conseiller municipal

Chaque année, traditionnellement, la Commission des Affaires scolaires visite les écoles à la Rentrée pour vérifier sur place que tout est prêt à fonctionner. Date retenue cette année : jeudi 29 Août.

En l’absence de madame Bellocq, adjointe responsable des questions scolaires, une intéressante et cordiale tournée des écoles entraîna un groupe réduit de conseillers municipaux de Poul ar Ven Dero à Sainte-marine, en passant par l’école primaire du bourg et les écoles privées.

Si la maternelle de Poul ar Ven Dero constitue, à l’évidence, un outil de grande qualité, propice à d’excellentes conditions de vie et de travail pour les tout petits, l’urgence à réaliser des travaux de rénovation et d’agrandissement à Sainte-marine est flagrante.

La première tranche de travaux qui consiste en la construction d’un restaurant scolaire et de sanitaires pour les 73 enfants inscrits doit débuter prochainement. En effet, le Conseil municipal du 23 juillet 1996 a autorisé le Maire, à l’unanimité moins une voix : celle de madame Selino, à signer les différents marchés.

Les chiffres de la première tranche.

Dépenses prévues au 23 juillet 1996 pour l’ensemble des travaux 1.672.310,74F T.T.C.

Inscrit au budget (conseil municipal du 08 décembre 1995) : 1.250.000,00 FH.T.

Restent donc à financer :
L’avance de TVA. Une augmentation du montant des travaux de 10 à 11% (en 8 mois, c’est beaucoup! )

Subvention :
Heureusement, Monsieur le Maire a assuré au Conseil d’école qu’une dotation d’équipement de l’état devrait compléter les recettes à hauteur de 300.000 francs.

Frais d’architecte :
Il faut les ajouter aux dépenses répertoriées ci-dessous pour un montant de 260.000 frs T.T.C.

En attendant la réalisation de ces indispensables aménagements, les membres présents de la Commission ont rencontré les enseignants, les personnels et les enfants, sages et attentifs, comme il convient pour une semaine de rentrée. Roselyne GUEGUEN s’enquérant de l’installation des jeux d’extérieur conformes aux nouvelles normes de sécurité, Monsieur le Maire l’assura que le projet présenté par les parents d’élèves en juillet avait bien été retenu et que c’était l’affaire de quelques jours.

Promesse inconsidérée ou défaillance de communication entre le Maire et son adjointe, toujours est-il que les paroles du premier magistrat se trouvèrent contrariées par celles de la responsable scolaire. Force fut de constater qu’aucun des jeux souhaités n’avait été commandé !

Roselyne GUEGUEN et Jean-claude DUPRE, ayant posé à ce sujet une question écrite à monsieur le Maire, le 11 septembre, ils n’obtinrent bien sûr aucune réponse.

Transparence et concertation : des mots, des mots ! A quand la pratique ?

CARREFOUR DE LA ROUTE DE QUIMPER : La déviation pour travaux d'aménagement du carrefour dit de la route de Quimper à l'entrée du bourg se poursuit. On peut s'interroger si cette si longue interdiction de passer - que personne ne respecte d'ailleurs - est due au retard - très long - pris par ces travaux ou pour éviter que la population ne réagisse négativement à ce carrefour de "la honte". Rappelons que la décision d'engager ces travaux a été faite par l'ancienne municipalité ; les fortes réticences exprimées par les élus d'Agir Ensemble au conseil du 8 décembre n'avaient pas suffi à reprendre calmement les choses puisque 15 conseillers s'étaient prononcés pour (Groupes du Maire et de CAP 2000). Que pensent aujourd'hui la population et les riverains de la situation? Le montant du marché de la société Colas pour ce carrefour a été de 249.552 F.H.T, cela méritait-il ce coût ? Comment la DDE (service de l'état) a pu prévoir un aménagement aussi dangereux ? N'avions nous pas raison de dire que cet aménagement n'avait pour raison d'être que la construction d'un parking pour une profession libérale ? Nous n'en resterons pas là sur ce dossier soyez en sûr ! (Ar Bannour n°2 - juin 1996)

 

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