Conseil municipal du 28 février 1997

Quel étonnant conseil que celui-là! Malgré un ordre du jour assez anodin, les conseillers ont eu droit à un débat sur la politique culturelle de la commune, à de curieuses mises au point sur le dossier de la gare et à un nouveau volte-face du Maire sur le désormais fameux article 17 du règlement de police du port.

Six conseillers municipaux sont absents et ont donné procuration. Christian LE CLEAC’H assure le secrétariat de séance.

La gare, ou comment Guy RIOU trouve que le patrimoine coûte trop cher.

Le projet de rénovation de la gare n’est pas à l’ordre du jour de ce conseil. Il est seulement demandé aux élus de prendre une délibération, dans la continuité de celles qui ont été prises au cours des conseils précédents, autorisant le Maire à signer le contrat avec l’architecte retenu, Gilles LE COMPES. Ses honoraires s’élèvent à 60.300 F T.T.C.

Toutes les délibérations prises en 1996 concernant la gare l’ont été à l’unanimité. Le sujet a été largement débattu lors d’une journée de travail du Conseil Municipal, avec visite sur place, le 25 octobre 1996, sans la moindre remarque. L'inscription pour la DGE. en janvier s'était traduite par les seules abstentions non expliquées de Paulette Selino, Marie Pierre Bellocq et Paul Bergeron.

Ce 28 février, on pouvait en toute logique s’attendre à ce que tous accepteraient sans problème de payer l’architecte, désigné à l’unanimité, pour un travail présenté depuis des mois et qui n’avait jamais fait l’objet d’aucune critique. Il n’en a rien été.

Aussitôt après la présentation du sujet par Henri Perennou, Marie Augustine Gentric, qui n'avait rien dit jusque là, intervient en effet pour annoncer qu’elle même et ses deux colistiers, Paul Bergeron et Guy Riou, voteront contre la délibération proposée par le Maire. Autre surprise, cinq élus de la majorité municipale, Jeanine Quiniou, Marcelle Quillec, Paulette Selino, Marie-Pierre Bellocq et Jean Yves Cariou, déclarent qu’ils s’abstiendront. Immédiatement, Alain BREUT demande des explications de votes, étonné de ces volte-faces alors que la DGE est demandé à la Préfecture et pouvait être perdue en cas de vote négatif

Marie Augustine Gentric précise que le groupe Cap 2000 trouve l’addition trop salée, 700.000F H.T., d’autant que "il n’y a pas urgence à reloger le Bagad", dans la mesure où, selon des propos qu’elle prête au Recteur, la Paroisse serait prête à continuer à mettre le patronage à sa disposition. Jeanine Quiniou et Jean Yves Cariou approuvent. Paulette Selino déclare qu’elle est contre le principe d’un bâtiment communal réservé à l’usage d’une seule association. Elle indique que Marie Pierre Bellocq qui est absente mais dont elle a procuration, demande une étude globale sur les besoins des différentes associations de la commune. Le comble une adjointe qui cherche à renvoyer à la case départ un dossier dont les orientations remontent à plus de 18 mois. Qui dit "girouette" !

"D’accord pour une étude globale, mais souvenez vous du problème particulier et urgent que posait le Bagad il y a un an" répond en substance Yvonne GOANEC. A l’époque, le Bagad était en effet menacé de se retrouver privé de lieu de répétition, puisque le recteur souhaitait réserver le patronage à ses activités propres, la catéchèse notamment. "J’ai entendu le Recteur exprimer ce voeu, qui était tout à fait légitime; je n’ai pas inventé ses propos et aucun élu ne les a d’ailleurs démenti à l’époque" rappelle Yvonne GOANEC, "si le Recteur a changé d’avis depuis, je ne suis pas au courant". Dans le même temps, des communes voisines ont pris contact avec le Bagad pour lui faire savoir qu’elles étaient prêtes à l’accueillir, d’où l’urgence de trouver une solution permettant à cette formation si importante pour l’image et la promotion de la commune de rester à Combrit.

La solution retenue a été d’aménager l’ancienne gare. Il n’est pas question pour autant, précise Yvonne GOANEC, contrairement à ce que dit Paulette Selino d’en faire un bâtiment à l’usage exclusif du Bagad. Une convention sera passée entre la commune et le Bagad, qui définira les conditions de mise à disposition. Cette convention sera évidemment soumise au Conseil Municipal.

Concernant le montant des travaux, Henri Perennou, défendant lui même le dossier combattu par ses propres conseillers, rappelle que la somme citée par Marie Augustine Gentric est un chiffre brut, duquel il faudra déduire les subventions que l’on peut espérer pour un tel projet, ainsi que la D.G.E, si celle-ci est accordée (cf. conseil du 24 janvier). Le Maire aurait pu rappeler également que cette somme inclut 100.000 F environ pour l’aménagement des abords, améliorant ainsi l'accès au sentier de randonnée l'ancienne voie SNCF. On en est a à peine la moitié du prix affiché par Paul Bergeron, colistier de Marie-Augustine Gentric, sur le projet de vestiaires au stade...

Yvonne GOANEC ajoute que le projet de rénovation a reçu l’agrément de l’association des Gîtes de France, c’est à dire que si une autre solution venait à être trouvée pour le Bagad, la gare restaurée pourrait servir de gîte d’étape; la valorisation de l’investissement est donc assurée dans toutes les hypothèses.

Au delà de ces aspects comptables, le projet va aussi contribuer à l’animation du Haut Combrit; c’est là, souligne Alain BREUT, "un point important". Il ajoute que le sauvetage de la gare s’inscrit dans le cadre général de la défense du patrimoine culturel et historique de la commune, un domaine que "Agir Ensemble" juge "déterminant".

Ces différentes précisions n’ont pas convaincu les récalcitrants, qui se prononcent comme ils l’avaient annoncé. La logique de ces votes, au moins ceux du groupe Cap 2 000, est plus politique (et la ficelle est bien grosse) que technique; elle mène à l’aberration lorsque l’on considère le cas de Guy Riou (élu CAP 2000), qui vote contre malgré ses fonctions et ses engagements en faveur de la sauvegarde du patrimoine et de la culture bretonne.

Rappelons en effet que Guy Riou est responsable de la Commission des Affaires Culturelles de l'APPBCS (Association de Promotion du Pays Bigouden et du Cap Sizun) dont le président est le député CDS Ambroise Guellec, qu'il est également un des responsables du Festival de Cornouaille, animateur des émissions en breton de R.B.O, etc.

Alain BREUT, visiblement de méchante humeur sur ce "lâchage culturel"", ne manquera pas de lui faire savoir qu’il lui faudra dorénavant assumer sa position surprenante sur la gare et le Bagad.

Politique culturelle de la commune.

La commune intervient dans le domaine culturel, soit en organisant elle même des manifestations (expositions, concerts...), soit en mettant des locaux à disposition d’intervenants extérieurs. Il existe au sein du Conseil Municipal une Commission des affaires culturelles, qui traite de ces dossiers sous la responsabilité de Patrick Galaup mais avec une importante présence des élus d' "Agir Ensemble"...

Ce soir, le Conseil doit fixer le tarif de location appliqué au peintre Sylviane de La Jarrige pour son exposition au Fort, du 10 au 25 mai. Marie-Antoinette LE MUT intervient pour suggérer que l’on définisse un tarif général des locations au Fort. Henri Perennou, le Maire, répond qu’il appartiendra à la Commission des affaires culturelles d’y réfléchir.

Marie Antoinette LE MUT, très en verve sur ces problèmes de culture, interroge le Maire sur l’Abri du Marin. L’édifice est en mauvais état, la sécurité du public est problématique; des activités s’y déroulent pourtant, des demandes de mise à disposition ont été faites; il est donc temps de "se pencher sérieusement sur l’avenir de ce bâtiment".

Henri Perennou rappelle comment et dans quelles conditions l’Abri du Marin a été mis à disposition de l’association "les Peintres de Sainte Marine", qui y organise des expositions de peintres amateurs. L’Abri héberge aussi la "Bibliothèque du Marin", qu’il faudra conserver parce que les gens y sont attachés. Henri Pérennou "évalue" la fréquentation annuelle de l’édifice à 50 ou 60.000 personnes, mais visiblement il ne compte pas lui même les entrées.

Pour Alain BREUT, l’Abri du Marin pose un problème spécifique, en raison de son passé. Il préconise une réflexion globale sur les locaux à vocation culturelle, "exceptionnels, nombreux et dispersés", dont dispose la commune: l’Abri du Marin, le Fort, Kerobistin, la Gare... "Donnons nous six mois ou un an de réflexion, en associant tous les intervenants, pour uniformiser notre politique culturelle, si importante pour notre image de marque".

La municipalité va se retrouver en première ligne sur le dossier des animations au Fort, après le désistement de l’association HELIOS, qui se chargeait auparavant de l’organisation des expositions. La façon dont HELIOS a tardivement fait part de sa décision était sans doute "peu cavalière", comme le dira Alain BREUT, elle a en tout cas le mérite de mettre la commune face à ses responsabilités. Saura-t-elle le faire?

Henri Perennou, confirme : "HELIOS ne m'a laissé aucun écrit, pas même un coup de téléphone !" Patrick Galaup, responsable de la Commission des Affaires culturelles, visiblement sur une ligne diffrente de son maire, est pour le moins dubitatif: "nous aurons du mal à faire aussi bien". Du coté d’Agir Ensemble, on voit là au contraire une opportunité à saisir pour bâtir une véritable politique culturelle: "HELIOS nous imposait sa politique culturelle" observe Alain BREUT ; Marie Antoinette LE MUT, ministre de la culture du cabinet fantôme, concède que la première année sera "sans doute difficile; mais dès l’an prochain, nous serons beaucoup plus crédibles, et ce seront les artistes qui viendront à nous". Aucun doute elle a quelques idées sur les suites possibles, les réseaux artistiques fonctionnent sans doute pour nous réserver des surprises agréables.

On sent bien que les idées fourmillent à "Agir Ensemble" qui a délégué sur ce secteur autour de Marie-Antoinette LE MUT, Yvonne GOANEC et Roselyne GUEGUEN sans compter les élus de la commission animation Sylvie KERVEILLANT et Régine LOUSSOUARN.

 

Les piétons sur les pontons, ou la hantise de Pierre Biger.

Pauvre Pierre Biger ! L’adjoint aux Affaires portuaires n’a vraiment pas de chance avec son fameux article 17 du règlement de police du port, celui là même qui prétend interdire la circulation du public sur la passerelle du port de plaisance. Il va falloir qu’il explique à sa "hiérarchie" du Conseil Portuaire (où sont présents les représentants du Conseil Général, l’Autorité Nautique suprême), pourquoi le Conseil Municipal a une nouvelle fois différé sa décision. Autrement dit, c’est à lui que reviendra la tâche d’exposer les arguments défendus par... Alain BREUT.

C’est le Département qui pousse à l’interdiction totale d’accès, c’est sous sa pression que l’article 17 revient inchangé en Conseil Municipal après un premier report en juillet 1996. L’argument des services maritimes du Conseil Général est celui de la responsabilité : si la commune n’interdit pas l’accès, elle sera responsable en cas d’accident. Le Maire propose d’adopter l’article 17 dans sa version initiale; le public sera ensuite informé que l’accès aux pontons lui est interdit et que, s’il passe outre cette interdiction, il le fait sous sa seule responsabilité.

Alain BREUT, toujours à l'aise sur ses questions juridiques, réplique que la question de la responsabilité ne sera pas résolue par une interdiction formelle que l’on ne ferait pas respecter. Il relève qu’il a demandé en Commission des affaires portuaires d’adresser un courrier au Conseil Général pour lui demander des assurances écrites; aucune réponse satisfaisante n’est parvenue. De même, les services départementaux tiennent au gré des réunions des propos contradictoires concernant le pouvoir de police (en principe, la commune n’aurait pas le pouvoir de verbaliser les contrevenants si l’article 17 était entériné), et toujours par oral.

Alain BREUT rappelle ce que tous le monde avait sans doute oublié que, voici quelques années, une commune de la Baie d’Audierne a vu sa responsabilité reconnue après une noyade accidentelle sur une plage où l’interdiction de baignade était clairement affichée.
L’article 17 en lui même ne couvre "ni le Maire, ni l’Adjoint au port, mais seulement le Conseil Général". Cet argument fait mouche, d'autant qu'il rajoute : "Je ne suis pas directement concerné mais je ne veux pas vous laisser aller à l'abattoir".

Il rappelle aussi une délibération du Conseil Municipal en date d’octobre 1989, avalisée à l’époque par la Préfecture et le... Conseil Général, qui faisait de la passerelle un passage piétonnier, en un endroit où il n’existe pas de sentier littoral. La Loi Littorale a depuis imposé une servitude de passage le long des côtes: en adoptant l’article 17 en l’état, la commune ne respecterait plus cette disposition légale. Alain BREUT suggère de d’abord régler ce problème des sentiers littoraux, avant de prendre une délibération interdisant l’accès du public sur la passerelle.

Ebranlé par les arguments que vient de développer Alain BREUT, Henri Perennou décide une interruption de séance et se retire avec ses troupes.

A la reprise du conseil, il annonce un nouveau report et confie le dossier pour examen à la Commission du port. Pierre Biger va en faire des cauchemars de cet article 17 ! Il a du une fois encore manger son chapeau.

Le cimetière: Cap 2 000 trouve-t-il que... c’est trop cher?

Le Conseil confirme le choix du géomètre expert LE GUELLEC, en dépit de remarques de Yvonne GOANEC et de Alain BREUT sur sa situation de quasi monopole, pour la réalisation du projet d’extension du cimetière.

Le Maire annonce que Victurnien de MORTEMART, tète de liste Cap 2.000 au premier tour des élections municipales de 1995, accepte de vendre le terrain sur lequel l’extension est projetée, au prix de 12F du m2. L’estimation des Domaines pour ces terres à usage agricole est de... 3F le m2. La commune peut si nécessaire exproprier, mais Henri Perennou craint qu’en ce cas elle doive payer le prix réactualisé de la première tranche, soit près de 7 F de 1971 le m2...

Yvonne GOANEC s’indigne: dans le Haut Combrit, l’assise de la quatre voies a été achetée 3 F à de petits propriétaires fonciers; pourquoi payerait-on plus cher ici ? Alain BREUT espère qu’un accord raisonnable pourra être trouvé avec un propriétaire que la commune a déjà bien payé lors de transactions antérieures... (allusion sans doute au rachat des terres de la chapelle de Sainte Marine).

On aurait bien aimé entendre le point de vue du groupe Cap 2.000, d’autant que Marie Augustine Gentric est responsable du groupe de travail constitué sur ce projet. Mais rien, pas un mot, le silence; cette fois ci, ça n’est pas trop cher, mais le vendeur est ... Il y a vraiment différentes façons de faire de la politique.

Port de plaisance.

La gestion des impayés (114.000 F fin 1996) représente une tâche difficile pour les services du port. Les efforts sont cependant payants, puisque ce soir, le Conseil doit entériner des modifications de titres qui permettront de recouvrer peut être une dette de près de 19.000F. Alain BREUT insiste sur l’importance du problème. Il faut prévenir (prendre les bons renseignements lors de l’inscription d’un bateau), traiter aussi vite que possible, et sanctionner sans hésitation, d’autant que sur la liste des débiteurs figurent "des gens connus, qui ont les moyens de payer".

"Agir Ensemble" ne prend pas part aux votes qui concernent l’étape du Tour du Finistère à la voile, le 3 août à Sainte Marine, manifestation dont l’intérêt promotionnel pour le port lui parait discutable, malgré un coût élevé (cf. conseil du 6 décembre). Pierre Biger annonce que contrairement à ce qui était initialement prévu, le "banquet des équipages" aura lieu à Bénodet, avec à la clé une économie de l’ordre de 60.000F pour les budgets du port et de la commune. Alain BREUT souriant s'en félicite...

Par contre la commune sera partie prenante à l’édition 1997 du "Défi des ports de pêche", qui a lieu en Pays Bigouden début mai, moyennant une contribution de 10.000 F. Pierre Biger, toujours fâché, boude et refuse d’être délégué par la commune auprès du comité organisateur. La tâche échoit en définitive à Christian LE CLEAC’H et Emile Ferec (groupe du Maire).

Les autres points, en bref.

Kerobistin. La propriété de Kerobistin est louée cet été par un organisme, EPAL, qui souhaite accueillir des enfants sous tentes, dans le parc. Le Conseil donne son accord et fixe un tarif de location (10 000 F par mois). Régine LOUSSOUARN, qui a connu EPAL dans le cadre de ses activités professionnelles, souligne le sérieux de cette structure, qui pratique l’intégration des enfants handicapés au sein de groupes mixtes. Il y aura des enfants handicapés parmi les enfants accueillis à Kerobistin, et le Maire admet avoir déjà reçu des plaintes ("c’est triste, mais c’est comme ça"). Alain BREUT le déplore également, et suggère d’utiliser le bulletin municipal pour informer la population.

Enfants. Des jeunes de la commune ont pris contact avec l’adjoint à l’environnement et des élus du groupe Agir Ensemble, pour demander la mise en place de divers jeux et équipements (piste de skate, mur d’escalade, terrain de volley... ). Alain BREUT souhaite que ce problème des animations proposées aux enfants et adolescents fasse l’objet d’une réflexion élargie, en commission municipale ou dans le cadre d’un groupe de travail ouvert constitué à cet effet. "Il faut prendre le temps, ne pas répondre trop vite aux demandes individuelles", afin de veiller au choix des équipements et à leur "intégration dans les différents quartiers". Le Maire déclare que le sujet sera à l’ordre du jour d’une réunion de travail du Conseil qu’il promet pour avril.

Ti Robin. Cette réunion de travail serait par ailleurs consacrée aux problèmes économiques. Henri Perennou insiste sur le projet de zone d’activités intercommunale à Ti Robin; "c’est une priorité; si la Communauté des communes se dérobe, il faudra que la municipalité prenne ses responsabilités". Et le Maire d’évoquer l’avenir de ce quartier destiné à se développer, y compris sur le plan de l’habitat, "dans les dix ou quinze ans à venir". Alain BREUT répond que l’on n’avancera pas tant que le POS ne sera pas revu.

Ecole privée. A l’unanimité, le Conseil vote la subvention de fonctionnement due à l’école N.D. de la Clarté, 145 726 F. Henri Perennou explique ce paiement anticipé, avant le vote du budget, par les problèmes de trésorerie que connaît l’école privée. Alain BREUT approuve les propos du Maire, en ajoutant que la somme versée n’est pas à proprement parler une subvention, dans la mesure où elle résulte des termes d’une convention.

Bereven. Lors du conseil du 6 décembre, le groupe Agir Ensemble était intervenu pour dénoncer des travaux de terrassement en site classé, dans le polder de Sainte Marine. La Mairie a consulté le Préfet, qui a confirmé l’illégalité de ces travaux; l’autorisation ne pouvait être donnée qu’à l’échelon ministériel; le particulier en cause devra remettre le site en état, sous peine de poursuites. Alain BREUT rappelle les assurances contraires que donnait à l’époque l’adjointe à l’urbanisme, Marie-Pierre Bellocq. Comme elle est absente ce soir, il remet au Maire une documentation à lui transmettre concernant la réglementation sur les sites classés, et lui suggère, comme elle en a la possibilité, de s’inscrire aux sessions de formation proposées aux élus municipaux: "cela permettrait d’éviter de perdre son temps et de faire des bêtises".

 

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