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Bibliothèque
après l'Ag de décembre 2000
BIBLIOTHEQUE
: TOUJOURS EN TRAVAUX Bilan positif présenté par Guy Andro, le président et gestionnaire de la bibliothèque lors de l’assemblée générale qui s’est tenue salle du patronage en cette fin 2000. 381 nouveaux ouvrages ont été enregistrés cette année, l’effectif des familles abonnées reste stable à 91, avec 50 adultes, 18 enfants. Côté école le résultat est positif avec une augmentation de la fréquentation des classes : le lundi après-midi pour les écoles du bourg et le jeudi après-midi pour Sainte-Marine. Les enfants ont empruntés 1.009 ouvrages au cours de l’année 2000, les permanences ont vu 2.233 passages soit 9.743 prêts. Le président a insisté sur “l'exiguïté des locaux, ressentie tout particulièrement le dimanche”. Il a regretté que la fin des travaux prévus pour Noël soit loin de la réalité suite à des problèmes d’huisserie. Mais tout le monde espère que cela soit enfin réglé au premier trimestre 2001. Au bureau, Sylvie Lhomme reste présente mais abandonne son poste de secrétaire-adjointe. Au conseil d’administration sont élus : Marie-France Le Ludec, Elisabeth Bataille, Geneviève Féron et Jeannine Guyader. Monique Leven devient secrétaire-adjointe en remplacement de Sylvie Lhomme. Le président honoraire, M. Héot a rappelé la gentillesse de Nathalie Souron qui nous a malheureusement quitté cette année.
Vers une bibliothèque au rabais ? (Ar Bannour n°12 mars 1999) Victimes de leur succès, les bénévoles qui assurent le fonctionnement de la bibliothèque du bourg se trouvent depuis plusieurs années fort à l’étroit dans les 27 petits m2 de leur local actuel. En 1997, le Maire avait proposé et obtenu de son Conseil que la commune achète l’ancienne maison RONARC’H, située face à l’école publique, près du commerce COSSEC, afin de les y reloger. Il en avait coûté 400 000 F. Depuis, l’on n’avait plus entendu parler du projet. L’on avait su entre temps que l’idée, bonne en apparence du fait surtout de l’implantation du bâtiment à proximité immédiate de l’école, aurait en fait mérité davantage de discussion. En raison d’une surface trop faible par rapport aux normes requises, la commune ne pourrait en effet percevoir les subventions allouées à l’aménagement de bibliothèques municipales, subventions dont le montant peut être important, jusqu’à 65% de certaines dépenses . En début d’année, subitement, Henri PERENNOU a relancé le dossier . Le 3 février, une réunion était organisée entre les responsables de l’association de la bibliothèque et les membres du groupe de travail constitué sur ce thème au sein de la municipalité. Cette réunion n’avait pas d’ordre du jour précis: il s’agissait pour le Maire de recueillir l’avis de l’association sur l’aménagement de la maison RONARC’H. Les élus "Agir Ensemble" membres du groupe de travail, Yvonne GOANEC, Jean-Claude DUPRE et Christian LE CLEAC’H, n’ont pu qu’inciter l’association à la prudence et à la réflexion. Henri PERENNOU, en bon marchand de biens, s’est attaché à faire valoir tout l’intérêt du bâtiment, en termes de surface, et l’argument ne pouvait que porter auprès d’une association qui souffre de l’exiguïté de ses locaux actuels. Le seul rez-de-chaussée, où seraient installés les rayonnages, représente 60 m2 de surface; l’étage pourrait accueillir un bureau, un local de stockage, un atelier... Les bénévoles se prenaient à rêver. L’on a même évoqué une possible utilisation des combles, dans une étape ultérieure, comme salle de réunion. Le Maire promet de plus une réalisation rapide de la première tranche, l’aménagement du rez-de-chaussée. "Les travaux seront prévus au budget primitif. Nous ne prendrons pas d’architecte, le technicien de la commune établira les plans et le personnel communal réalisera les aménagements." Lesquels aménagements se limiteraient, selon lui, à la démolition des cloisons intérieures, à un coup de peinture et au remplacement du revêtement de sol. Quid des sanitaires, du chauffage, de l’isolation, de l’éclairage et de l’électricité, de l’accès aux handicapés ? Henri PERENNOU élude toutes les questions trop précises, il faut aller vite. Il glissera même à ses interlocuteurs: "vous verrez, vous aurez votre nouvelle bibliothèque avant l’été"... " A la rentrée", corrige prudemment l’Adjoint aux travaux, François MALLEJAC. Les trois élus du groupe Agir Ensemble assistent médusés à cette véritable entreprise de séduction. " Quelle mouche le pique ? ", se demandent-ils en observant le Maire. " Ne serait-il pas prudent, avant d’engager les travaux, de consulter les organismes compétents, commission de sécurité et bibliothèque départementale? ", finit par suggérer Christian LE CLEAC’H. "Il faudra de toute façon obtenir l’accord de la commission de sécurité pour ouvrir le bâtiment au public, et il existe peut-être des normes spécifiques à respecter en ce qui concerne les bibliothèques ", ajoute Yvonne GOANEC. Les responsables de l’association en conviennent, et Henri PERENNOU doit s’engager devant eux à prendre contact avec les organismes compétents. Mais l’a-t-il fait depuis ? Une nouvelle réunion devait avoir lieu au début mars pour faire le point; le début mars est là, et toujours pas de convocation.. Au delà de ces problèmes de sécurité, le risque est d’aller vers une bibliothèque au rabais, sommairement installée, et pour des années, dans des locaux mal adaptés. Un tel projet mériterait pourtant que l’on prenne le temps d’y réfléchir. Il s’agit bien plus que d’une simple question de budget. Yvonne GOANEC rap- pelait les options qui avaient été évoquées lors de l’achat du bâtiment, dont celle de l’ouverture aux nouveaux médias, l’informatique notamment. La future bibliothèque, si l’on y consacrait un peu de temps et d’efforts, pourrait devenir un élément central de la vie culturelle de la commune, et servir à l’intégration de tous à notre monde en révolution. Ce qu’il ressort au fond de cette première réunion de contact entre la municipalité et l’association de la bibliothèque, c’est un malentendu entre le Maire et ses interlocuteurs. Henri PERENNOU se soucie certainement de son bilan de mandat, dans l’optique d’une possible candidature aux prochaines municipales; de là son empressement sur le dossier de la bibliothèque. Mais il se moque de toute évidence de la question du contenu et de l’usage que l’on fera de cet équipement.
Assemblée générale du 19 décembre 1996(ar bannour n°4 - Janvier 1997) Son assemblée générale s'est tenue à Penmorvan le jeudi 19 décembre. Le président Léon Héot y a exprimé sa plus vive satisfaction devant la régulière progression de l'activité de la bibliothèque et la bonne tenue de ses finances. En cette fin d'année, 5047 livres sont enregistrés dont 478 acquis en 1996. Il a remercié le Maire pour son projet de nouvelle bibliothèque et pour le renouvellement de la subvention communale. Pour la première fois depuis la création de l'association, Henri Pérennou honorait l'assemblée de sa présence et promettait l'ouverture d'un nouveau local plus adapté avant la fin de l'année 1998. Yvonne Goanec, élue municipale déléguée à la Culture, représentait " Agir Ensemble " et a redit son attachement au développement de la bibliothèque. Pour terminer, Léon Héot a remercié les bénévoles qui assurent la bonne marche de notre bibliothèque municipale. Il parait juste d'avoir une pensée pour eux et " AR BANNOUR " a le plaisir de vous faire découvrir leurs noms: Mesdames Monique Béchennec, Valentine Cadiou, Françoise Ceintrey, Hélène Le Lec, Jacqueline Le Letty, Jeannette Le Poulichet, Armelle Nihouarn, Marie-Pierre Tymoigne, Monsieur Léon Héot. Envie de lire (ar bannour n°4 - Janvier 1997) La bibliothèque municipale vient de s'enrichir d'une soixantaine de livres parmi lesquels tous les ouvrages primés cet automne et bien d'autres que nous avons aimés "Comme un paysage de cendres" d'Elisabeth Gille, "Made- moiselle Chambon" d'Eric Holder, "Nous serons comme des dieux" d'Eve de Castro. Une mention particulière pour une oeuvre qui est loin d'être une nouveauté: le premier tome de cette série de dix a été écrit par C. S. Forester en 1937, le dernier en 1967. "Capitaine Hornblower" est le héros trop humain, trop torturé, le premier anti-héros du roman d'aventures maritimes. Louis Guilloux, le célèbre auteur de " Sang noir " en a traduit les premiers volumes. Michel Tournier et Michel Le Bris y voient " la marque du chef d'oeuvre ". De la grande littérature pour adultes et adolescents. " Capitaine Hornblower " est réédité par les éditions Phébus. Tarifs des abonnements pour 1997 : 80 francs pour une famille, 50 francs pour un adulte, 20 francs pour un enfant. Abonnement cassettes vidéo: 7O francs pour l'année. Ces tarifs sont nets de toute autre cotisation.
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