REVUE DE PRESSE

 

Au fil du conseil... (Le Télégramme 11 décembre 2000)

Dans un discours théâtral, ovationné par les élus, Henri Pérennou a souhaité « bonne chance » à tous ceux qui se représenteront aux prochaines élections.

Les adieux d’Henri Pérennou. - C’est à Henri Pérennou, maire de Combrit, qu’est revenu le soin d’accueillir le dernier conseil communautaire de l’année, qui se tenait à la salle polyvalente de Pen Morvan, à Sainte-Marine. L’occasion pour le maire de rappeler qu’il s’agissait pour lui de sa toute dernière réunion communautaire, puisqu’il ne se représentera pas aux prochaines élections municipales. Dans un discours théâtral ovationné par les élus, Henri Pérennou a souhaité « une bonne chance à tous » avec « pour tous ceux qui seront réélus, le souhait que la collaboration intercommunale se poursuive dans une bonne ambiance de travail ».
Electrification. - Les élus de Loctudy et de Treffiagat ont rappelé leur souhait de voir la compétence électrification exercée non pas par la CCPBS (qui héritera de cette compétence lorsque le SIVOM de la région de Pont-l’Abbé aura disparu), mais par les communes. Sept d’entre eux ont donc voté contre une proposition d’amendements aux statuts de la communauté votés le 14 septembre.
Zone d’activités du Sequer Nevez. - Le projet de zone d’activités au Sequer Nevez, à Pont-l’Abbé, en vue de l’implantation de la coopérative Saint-Yvi, avance. Il prévoit la commercialisation de huit lots, allant de 3.465 m² à 21.237 m². Les travaux d’aménagement doivent débuter en février 2001, et coûteront 3,6 MF TTC. Des subventions à l’investissement seront sollicitées pour financer l’opération.
Mission locale. - Autre dossier en bonne voie, la restructuration des Permanences d’accueil, d’information et d’orientation des jeunes (PAIO) en mission locale du Pays de Cornouaille. Les PAIO seront alors des antennes de cette nouvelle structure. Le conseil a donné son accord sur cette restructuration, et s’est engagé à intégrer en 2001 la mission locale à la compétence économique de la CCPBS. Ernest Ronarc’h a été désigné pour représenter la communauté à l’assemblée générale extraordinaire qui aura lieu le 19 décembre prochain.
Convention avec la CCI. - La CCPBS s’apprête à signer une convention avec la Chambre de commerce et d’industrie. Convention dont les maîtres mots sont « complémentarité, lisibilité, et efficacité pour le développement de l’économie et de l’emploi sur le territoire ».
Piscine communautaire. - L’acquisition de terrains pour la future piscine communautaire est en cours. Au total, ce sont 13.618 m² que la CCPBS doit acquérir, dans la zone du Sequer Nevez.
Stade d’athlétisme. - Pour le stade d’athlétisme, ce sont 44.225 m² de terrains qui sont en cours d’acquisition, dans le secteur de Tréouguy.
35 h à la CCPBS. - Le 1 e r janvier 2001, les services communautaires passeront aux 35 h. Le projet de réaménagement des horaires et jours de travail dans les différents services a été approuvé par le conseil.

Intercommunalité : quand l’assainissement rejoint l’économique (Le Télégramme 11 décembre 2000)

Vendredi soir, à l’occasion du dernier conseil communautaire de l’année, le principe de l’aide au financement de stations d’épuration, dans le but d’aider au développement d’entreprises, a été voté par les élus du Pays bigouden sud. En dépit de débats houleux, c’est un nouveau pas dans la reconnaissance des questions d’environnement en matière de développement économique qui vient d’être franchi.

Tout est parti d’une demande de la commune du Guilvinec, qui projette de construire une nouvelle station d’épuration de 26.000 équivalents/habitants. Une structure imposante, allant bien au-delà des besoins des seuls habitants du Guilvinec, en raison des besoins de l’entreprise agroalimentaire Charly Guennec Gastronomie, qui sont de 10.000 éq./hab.
Considérant que la solidarité intercommunale devait fonctionner au maximum lorsque des emplois sont en jeu, et qu’un tel investissement pouvait relever en partie de la compétence « développement économique » de la Communauté de communes du Pays bigouden sud (CCPBS), la commune a donc demandé son soutien. « Si on ne donne aucun engagement clair avant la fin de l’année, l’entreprise ne restera pas chez nous », a expliqué Henri Guyomard, adjoint au maire du Guilvinec et vice-président de la CCPBS.

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Une idée qui n’a pas plu à tout le monde. A commencer par les élus de Penmarc’h. « C’est du chantage à l’emploi », a rétorqué Vincent Le Pape. Et de rappeler que l’assainissement était l’une des clés des difficultés de la commune de Penmarc’h, qui n’avait jamais reçu de tel soutien. « Ce soutien doit jouer pour toutes les communes qui ont déjà fait de gros efforts en matière d’assainissement », faisait remarquer quant à elle Jacqueline Lazard. Deux semaines après le précédent conseil communautaire houleux, la hache de guerre n’est décidément pas enterrée entre Penmarc’h et Le Guilvinec.
Si beaucoup exprimaient donc leur opposition sur le fond, la forme était également attaquée par certains élus, tels qu’Annick le Loch, qui a regretté que ce dossier, non inscrit à l’ordre du jour initial, soit arrivé sur le bureau des élus le matin même du conseil. « Cette question est essentielle pour notre projet communautaire, a-t-elle expliqué. Ça aurait mérité qu’on puisse le travailler de manière plus pointue... »

Un texte  pas trop ciblé

Finalement, l’entente s’est faite autour d’un accord de principe beaucoup plus général que le texte initial. Quant aux négociations avec Le Guilvinec, elles viendront plus tard. Un texte « pas trop ciblé » donc, ne parlant plus d’industries agroalimentaires, mais « d’entreprises et de services », et prévoyant « une prise de participation de la communauté de commune, sous forme de fonds de concours, au financement de stations d’épuration communales ou intercommunales... » Il s’agira d’une aide limitée à la réalisation des investissements, et en aucun cas d’une participation aux frais de fonctionnement.

 Pas d’assainissement communautaire  

Et Daniel Gloaguen, le président de la CCPBS, de souligner qu’« en aucun cas, on se dirige vers un assainissement communautaire, qui serait totalement ingérable ».
Onze élus ont toutefois préféré s’abstenir sur ce texte. Quant à Henri Guyomard, il concluait en remarquant « qu’il était difficile de s’engager auprès de l’entreprise concernée sur un simple principe... »

 

 

REVUE DE PRESSE : 1,5MF POUR CONSOLIDER LES DUNES DE COMBRIT

Olivier Desveaux, signe un article sur la dune de Combrit dans le journal du .. Novembre 2000.

"Les grandes marées et les coups de vent de ces dernières semaines ont une nouvelle fois fait souffrir les dunes du Treustel et de Kermor à Combrit. L’occasion de faire le point sur le projet de consolidation du site, un dossier de 1,5MF qui vient d’être présenté au Conservatoire du Littoral.

Le problème n’est pas nouveau. Les dunes de Combrit sont menacées. Un phénomène lié en partie au mouvement naturel de tout cordon dunaire, et probablement à la lente montée des eaux.

De nouveaux dégâts

Arbres déracinés ou menaçant de tomber dès les prochaines grandes marées ; accès à la plage condamnés jusqu’à ce que les services techniques ramènent le sable parti avec les courants... Les marées et les coups de tabac ont à nouveau bien entammé le site ces dernières semaines.

Un phénomène qui inquiète plus d’un, le cordon étant la seule protection pour les habitations et les réseaux (eau, EDF...) Situés derrière, dans une zone au-dessous du niveau de la mer.

Un projet contesté

Face à cela, plusieurs chantiers ont été mis en oeuvre, durant ces dernières décennies. Mais rien n’y a fait. C’est la raison pour laquelle le syndicat mixte de Combrit Ile Tudy a sorti de ses cartons, il y a plusieurs mois, un nouveau projet : le doublement de la dune par de la terre de remblai, sur une distance de plus de 1,2km (Le Télégramme du 19 mai).

Un projet qui ne semblait pas séduire les défenseurs de l’environnement, et qui va à l’encontre de nombreuses études scientifiques, dont celles de Roland Paskoff, Sonia et Rémy Fraquet, qui connaissent bien le phénomène, avaient en effet rappelé que de toute façon, rien ne pourrait empêcher la dune de disparaître, et surtout pas le remblai prévu pour venir consolider la dune. Ce remblai pourrait entraîner en effet la disparition de la végétation de sable, la seule capable de consolider la dune grâce à ses racines profondes. Selon eux, seul un apport de sable peut résoudre le problème.

Travaux en 2001

Du côté du cabinet de géomètre chargé de l’aspect technique du dossier, on en est qu’au stade des pré-études, et donc rien n’est encore concrètement engagé.

Ce projet reste toutefois en bonne voie. Ces derniers jours il a été présenté au Conservatoire du Littoral, propriétaire des lieux et sans l’accord de ce dernier, le chantier ne pourrait avoir lieu. "Le Conservatoire s’est montré très intéressé" note Henri Pérennou, président du syndicat mixte et maire de Combrit. "Sur le principe, son responsable, est plutôt d’accord".

Les travaux envisagés seraient très importants. Ils porteraient sur une longueur de 1,2km du Treustel à Kermor, et consisteraient à un doublement de la dune à l’aide de terre de remblai. Cette digue artificielle serait recouverte de terre végétale et de plantations. Les initiateurs du projet se seraient inspirés des digues artificielles réalisées sur la mer du Nord, aux Pays Bas et en Allemagne.

D’ores et déjà, l’Etat a donné son accord pour subventionner à hauteur de 50% le chantier. Reste maintenant au Syndicat mixte à boucler son plan de financement, et surtout obtenir le feu vert du Conservatoir du Littoral et de la Commission des sites. En cas d’accord, les désirs des initiateurs du projet seraient de commencer les travaux au plus tôt, dès 2001."

Deuxièmes assises de Cornouaille : Samedi 2 décembre 2000

C’est au centre culturel de Briec-de-l’Odet que se sont tenu samedi dernier les deuxièmes assises du Pays de Cornouaille ("Kerne-Izel") à l’invitation de Bernard Poignant, Ambroise Guellec, Louis Le Pensec et les présidents des chambres consulaires. Au programme deux tables rondes : la première sur l’aménagement du territoire et la mobilité, les NTIC ; la seconde sur l’image des métiers et de la formation.

REVUE DE PRESSE : "LES RIVALITES DU PAYS BIGOUDEN SUD"

Noëlle COUSINIE, signe dans le "Ouest France" du 29 novembre 2000 en page Finistère un article d’ambiance sur la communauté de communes avec en surtitre : "Avant les élections, les clivages gauche-droite enflamment les séances".

"Fouetté par les tempêtes, caressé par le Gulf Stream, le Pays bigouden sud affronte la mer sans renier ses racines terriennes. Jeu perpétuel d’alliances et de rivalités entre les gens de la côte et de la terre, pays où les femmes aiment prendre le pouvoir, les cantons du Guilvinec et de Pont l’Abbé forment la communauté du Pays bigouden sud ou Daniel Gloaguen à la barre.

Le pays bigouden constitue une entité historique et géographique. On pouvait imaginer que les communes de ce Pays se seraient tout naturellement regroupées autour d’une même communauté. Que non ! Trop simple. Deux communautés on vu le jour. Une autour de Pont l’Abbé et des ports a pris le nom de "Pays Bigouden Sud". Et une autre, dans le nord, autour de Plogastel et Pouldreuzic qui s’est bien gardée de se baptiser "nord" a choisi le noble nom de "Haut Pays Bigouden". Ça sonne mieux au pays du cheval d’orgueil.

LE SANG CHAUD

Aujourd’hui nous allons parler du sud. Ici, le mot consensus ne signifie pas grand chose. Logique : il y a pratiquement autant d’élus de gauche que de droite, ce qui donne de franches divergences de point de vue. On peut dire qu’elle a le sang chaud cette communauté. Et ça ne date pas d’hier. Elle est née comme ça, tout simplement. Souvenez-vous de février 1994. Le premier président Bastien Jolivet (droite) est élu de 18h à 22h. Puis, il démissionne. Pierre Draoulec (droite aussi), lui succède. Voilà la communauté de communes du sud sur les rails. Chamboulement avec les municipales de 1995. Albert Hénot (gauche) prend la tête de la structure et vit dans la foulée son premier clash : la droite refuse deux vice-présidences. En milieu de mandat, le maire de l’Ile Tudy, Daniel Gloaguen, se retrouve à la barre du sud et mène la barque avec fermeté.

Vous vous demandez : ils arrivent à travailler dans cette ambiance ? Eh oui ! Ca se passe pas trop mal, les dossiers avancent, parfois dans la douleur, mais ils avancent. Les ordures ménagères sont ramassées, triées, recyclées. La communauté gère le matériel et le personnel chargé de la voirie... L’environnement est passé au peigne fin sous le regard scrupuleux d’Alain Thomas. On a des projets de piscine, de stade.

Le penmarchais Raynald Tanter a la lourde charge des dossiers économiques qui soulèvent inévitablement des polémiques. Dans ce climat, la TPU - la fameuse taxe professionnelle unique- est l’occasion de conseils houleux. La droite quitte la séance. On réclame des votes à bulletins secrets (ça évite de connaître les dissensions du bureau et peut être des évictions). Hélène Tanguy, maire RPR du Guilvinec , qui estime que sa commune est touchée en première ligne par cette taxe, montre au créneau à plusieurs reprises. Fine mouche, experte en communication, elle attaque par voie de presse mais se garde bien de se jeter dans la gueule du loup. Deux jours avant la séance communautaire de novembre, elle adresse un communiqué très virulent mais n’assiste pas à la réunion. C’est ainsi que Daniel Gloaguen et Raynald Tanter lisent leurs cinglantes réponses à une... Absente. Ainsi va le Sud, pays de vagues et de tempêtes.

 

REVUE DE PRESSE : "LES BIGOUDENS DU SUD EN LICE"

Noëlle COUSINIE, signe dans le "Ouest-France" du 30 novembre 2000 en page "Finistère" un article sur les élections en pays bigouden sud avec en surtitre : "Facile de trouver des femmes, difficile d’écarter les hommes".

Elle note concernant notre commune :

" Combrit : (3.240 habitants). Combrit, c’est le farwest bigouden depuis un certain temps. Il y a une année, plusieurs adjoints d’Henri Pérennou ont démissionné à la queue leu leu. Des élections partielles ont vu l’écrasante victoire de la liste "Réfléchir, prévoir, oeuvrer" menée par Gérard Cariou. Le maire a annoncé qu’il ne se représenterait pas. Gérard Cariou se sent pousser des ailes pour occuper le fauteuil de premier magistrat. A ses côtés, on retouvera Paul Bergeron, Guy Riou, Augustine (Marie-Augustine) Gentric. Henti (Hervé) Bargain a déclaré qu’il mènerait une liste ouverte. Que décidera François Malléjac, le fidèle de Pérennou ? La gauche prépare sa liste. Les noms de Sylvie Jaouen, Jean-Claude Dupré, Rémy Quenet, Michel Seigneur sont cités. Un grand point d’interrogation concernant Alain Breut."

 

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